Gabriel Landry est né en 1950, à Natashquan, petit village du Québec. Inspiré par une nature encore sauvage, il développe, très tôt, l’espoir de vivre dans un univers sans frontières où tous les genres se confondent.

Il commence à peindre à l’âge de douze ans et la peinture devient vite le mode d’expression à travers lequel il souhaite se réaliser. À seize ans, il remporte le premier prix d’un concours régional de peinture, à Québec, dont le président du jury était le peintre Francesco Iacurto. C’est à l’adolescence que Gabriel Landry découvre Picasso et le cubisme. Il s’initie alors à cette nouvelle forme d’art qui lui permet de voir la réalité sous un prisme différent. Parallèlement, il s’éveille à cette approche artistique qu’il a développée et qu’il utilise désormais. Elle se caractérise par la mise en symbole de la pensée et des valeurs humaines dans un style qu’il qualifie de «symbolisme-cloisonniste».
De 1969 à 1972, il étudie en art publicitaire. À la fin de ses études, il participe à un important concours dont il sort gagnant, celui de l’affiche officielle du Carnaval de Québec de 1973, un événement d’envergure internationale. Au fil du temps, il accumule plusieurs autres reconnaissances et voit ses œuvres diffusées à l’international. Il cumule de nombreuses expositions tant solos que collectives, et ce, de Natashquan à New York, en passant par Québec, Montréal et autres endroits à travers Québec, ainsi qu’à Halifax dans le cadre du Sommet du partenariat pour les océans du G7. À cela, s’ajoute la publication d’un livre portant sur 22 de ses œuvres dont six d’entre-elles ont fait la une lors du lancement d’un magazine. Un film-fiction inspiré de la vie et de l’œuvre de Gabriel Landry fera l’objet d’une télésérie de 24 épisodes de 50 minutes.
À travers ses œuvres et dans ce style qu’il qualifie de « symbolisme-cloisonniste », l’artiste aborde principalement des thématiques philosophiques, poétiques, humanitaires ou spirituelles. Ses mises en scène picturales traduisent ses visions du monde par des moyens d’expression spécifiques. De chaque tableau émane une petite histoire ouverte à de multiples interprétations.
La méthode du cloisonnement assure un équilibre des formes ainsi que la décomposition des figures par tranches telles qu’utilisées dans un vitrail ou un prisme. Ses tableaux sont des huiles sur toiles pour lesquelles il emploie différentes tonalités de couleurs généralement appliquées en aplats. Ses tableaux invitent le spectateur à s’y promener comme dans une auberge espagnole en y trouvant le message qu’il voudra bien y apporter.