Un sondage réalisé par Sermo (société mondiale de sondage sur les soins de santé) sur plus de 6000 médecins provenant de 30 pays différents a indiqué que l’hydroxychloroquine serait « la thérapie la plus efficace » pour lutter contre le coronavirus Covid-19.
Le Washington Times révèle que l’hydroxychloroquine serait un traitement de choix contre le coronavirus. En effet, l’enquête de Sermo montre que 37 % des médecins qui traitent les patients atteints du coronavirus par l’hydroxychloroquine, évaluent ce médicament comme « le traitement le plus efficace » parmi une liste de 15 options. L’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) a déclaré dans une lettre que l’utilisation d’hydroxychloroquine (HCQ) et de chloroquine (CQ), à la fois avant et après l’exposition au coronavirus, montrait des preuves claires de son efficacité et de son intérêt dans la lutte contre la pandémie.
Parce que l’infection au coronavirus Covid-19 n’est pas une simple grippe, un traitement approprié est essentiel pour l’endiguer. Il s’agit d’une infection vasculaire systémique, et non d’une pneumonie virale comme on peut pourrait le penser. Grâce à la réalité virtuelle, un groupe de médecins du George Washington University Hospital ont pu se rendre compte des dommages causés par l’infection au coronavirus : si les premiers organes touchés sont les poumons dans des proportions importantes, le Covid-19 peut par la suite être à l’origine d’insuffisances rénales, de défaillances cardiaques, etc. En somme, tout l’organisme peut être atteint et causer des dommages durables, même après guérison.
C’est là tout l’intérêt du traitement à l’hydroxychloroquine et à la chloroquine. Ce protocole empêcherait la persistance du virus dans le corps et éliminerait son potentiel contagieux dans la majorité des cas. Ce qui permettrait dès lors d’amoindrir les dommages à long terme chez les malades.
Alors qu’au début de l’épidémie, la prescription de chloroquine était sujette à controverse – l’ordre des médecins avait menacé de suspension les praticiens prescrivant des traitements « non validés scientifiquement » –, elle aurait aujourd’hui le vent en poupe. C’est en tout cas ce que réaffirme le Conseil d’État qui souligne que le droit de prescription des médecins est inaliénable. En d’autres termes, ceux-ci sont libres de prescrire les médicaments qu’ils jugent nécessaires pourvu qu’ils prennent des précautions quant aux éventuels effets secondaires. Ainsi, comme l’affirme Maître Philippe Krikorian, les médecins de ville auraient l’autorisation de prescrire l’hydroxychloroquine.
Dans un communiqué du 10 avril 2020, le groupe pharmaceutique suisse Norvatis s’engage à faire don de 100 millions de doses de chloroquine pour approvisionner les autorités qui le souhaitent. L’Italie, qui en a fait la demande, va recevoir 1,2 millions de doses de ce traitement. À l’heure actuelle, l’hydroxychloroquine est une thérapie recommandée pour bon nombre de pays parmi lesquels la Chine, l’Italie, les États-Unis, la Russie, l’Algérie, l’Inde, le Congo, la Tunisie, le Maroc ou encore Israël… La France, non incluse dans cette liste, a toutefois fait des réserves de chloroquine pour l’armée. L’Algérie, où le protocole thérapeutique à base de chloroquine est vivement recommandé, a annoncé son efficacité « quasi-totale » pour traiter le coronavirus. Voilà qui serait prometteur…