Galka est née en 1971, elle vit et travaille à Callian, une petite ville située près de Cannes. Elle a étudié à l’école des Beaux-Arts de Brest (Biélorussie), où elle a appris différentes techniques de peinture et de sculpture. C’est là qu’elle a développé ses talents artistiques en s’inspirant du monde qui l’entoure.
Arrivée en France en 1994, elle prend la nationalité française en 2005 et ouvre son atelier l’année suivante. L’artiste a su imposer son style fait de couleurs vives dont elle remplit ses personnages, animaux et paysages. Un style qui s’approche de la peinture naïve mais qui reste très recherché et maîtrisé. Les réalisations de Galka forment une sorte de kaléidoscope qui explose de couleurs, à mi-chemin entre un Arlequin et un puzzle. Les paysages provençaux qui l’entourent font partie de ses sujets préférés. Elle y puise une inspiration sans limites en accentuant leurs couleurs déjà si présentes. « La vie se construit au travers d’obstacles, de maladresses, et d’autant de choses qui la rendent merveilleuse et difficile à la fois. J’ai toujours essayé de m’accrocher au côtés positifs de ces désagréments et c’est ce que je veux faire transparaître dans mes peintures.»
Galka se veut positive et elle essaie de transmettre ce sentiment dans toutes ses œuvres. Animaux, femmes, villages, paysages, nature… les sujets sont remplis de sa joie de vivre et ce sont les couleurs qui forment le vecteur de transmission de cette joie omniprésente. Ses œuvres sont principalement des huiles sur toile qui vont des formats classiques aux très grands formats. « Il y a toujours un bon côté. » explique l’artiste qui vit ses toiles comme les enfants vivent un conte ou un dessin animé. À chaque création, elle s’immerge dans un nouveau monde qu’elle transforme en univers ultra-coloré et espiègle. Les animaux ressemblent à des personnages de BD qui transmettent une gaieté communicative qui reste en mémoire. Dans sa thématique sur les femmes, certaines semblent habillées de pièces de puzzle qui formeraient un habit d’Arlequin aux couleurs vives et multiples. Leurs cheveux, tels des volutes de fumée ultra-stylisées, rappellent les œuvres de l’artiste américain Jim Pearsall, créateur de l’affiche du film Chinatown. Galka s’est également inspirée de la Provence, des villages qui la composent, de la nature et de tout ce qui la touche et lui ouvre le cœur. L’artiste a exposé dans de nombreuses villes et pays. En France, mais aussi au Canada, en Suisse, en Belgique, à Monaco, à Singapour et aux États-Unis. « J’agite, je chatouille et je guide l’imagination vers un monde qui m’est propre. » Les pensées des visiteurs s’agitent, les yeux sont chatouillés et l’imagination est guidée. La mission est remplie.