Philippe Valy est né à Sanary-sur-Mer, dans le Var. Après des études à Nice, il part sur l’île de St-Martin, à la fin des années 80, où « ses toiles se sont vendues comme des petits pains ».

En 1993, il s’installe aux États-Unis et expose dans des galeries prestigieuses. Peintre et designer dont les tendances avant-gardistes, surréalistes et symboliques sont reconnues dans le monde entier, sa cote est internationale. Ses techniques allient peinture, dessin et sculpture. En 2017, Philippe Valy a créé une ligne de vêtements appelée Philippe Valy Brand. Elle comprend, entre autres, des leggings et des accessoires uniques, en édition limitée, tous ornés de ses œuvres d’art.
L’actrice Anita Ekberg et la reine Beatrix des Pays-Bas font partie de sa clientèle fortunée mais pas seulement. « J’ai réalisé un tableau de la statue de la liberté pour Bill CIinton, un an avant son investiture. » Il peut parler, le temps d’une soirée, avec Jane Fonda et s’attabler dans un petit café new-yorkais le lendemain. Valy est à l’aise avec tout le monde. À l’occasion des Drama Desk Awards (distinctions théâtrales qui récompensent chaque année les spectacles produits à New York), Valy explique : « J’ai créé un smoking et une robe de soirée, peints de mes mains. Tous les acteurs, comédiens et producteurs nominés sont venus signer les pièces qui ont été vendues aux enchères pour une bonne œuvre. »
Valy aime les couleurs, l’abstrait et les formes géométriques. Peintre, sculpteur, designer, créateur de mode mais aussi de bijoux, c’est un artiste polyvalent et talentueux dont les œuvres ont été exposées dans les plus grandes galeries à travers le monde : aux États-Unis, à Hongkong, à Monaco…
Son iconique My last butt (Mon dernier mégot) est un pendentif qu’il a créé afin de « récompenser ceux qui décident d’arrêter de fumer. » Le bijou, en or ou en argent, représente un mégot écrasé qui symbolise la victoire sur la cigarette. Les leggings et autres accessoires colorés de sa marque Philippe Valy Brand et ses peintures comme USA 3000, issue de la collection privée de Bill Clinton, sont autant de marques de son talent. Mais c’est surtout sa première œuvre exposée aux États-Unis qui a fait l’objet d’une aventure extraordinaire : « D’origine italienne, j’ai voulu peindre la Santa Maria, la reine, la plage. le bateau et mis le drapeau américain sur la plage. Des Américains ont aimé ma toile et me l’ont achetée. J’ai découvert que c’était le président de la Fondation américaine de la Découverte de l’Amérique. »
Revenu depuis peu en France, Philippe Valy s’est installé dans son sud natal où il puise désormais son inspiration.
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