Née en 1974, à Saint-Brieuc, Stéphanie Gaouyer entame un parcours professionnel dans le domaine de la coiffure, surtout attirée par le côté artistique. Une opportunité professionnelle s’offre à elle, à Rennes, où elle devient assistante technicienne, en plus de son travail. Elle se retrouve plongée dans l’univers des shows artistiques dans lesquels la coiffure est simplement de l’art. C’est une déclinaison de couleurs et de coiffures à l’infini.

Les pinceaux se sont déjà invités, à leur manière, dans son monde professionnel…
C’est au cours de cette même période qu’elle découvre les voyages qui seront, pour elle, une source d’inspiration future, tant ils l’invitent à poser un regard curieux et sensible sur l’art nouveau des petits villages locaux.
Fascinée par l’Afrique et ses couleurs, mais aussi par Marrakech et le jardin Majorelle, Stéphanie Gaouyer n’est cependant pas encore prête. Elle s’oriente alors vers un travail de prothésiste capillaire qui s’ajoute à son métier de coiffeuse. Elle compose avec la maladie en apportant du réconfort aux personnes atteintes de cancer grâce à l’embellissement qu’elle leur procure. Cela lui permet de se sentir vraiment utile malgré une certaine frustration, car ses émotions et son imagination débordante ne peuvent s’exprimer aussi librement qu’elle le voudrait.
En mars 2020, le confinement à peine annoncé, Stéphanie se retrouve avec beaucoup de temps libre. L’envie de peindre se fait alors plus intense que jamais. Elle se fournit en crayons et tubes de peinture et commence à observer le travail des peintres. Une artiste l’émerveille tout particulièrement : Stéphanie Ledoux. Sans formation artistique, Stéphanie Gaouyer apprend en autodidacte. Les débuts sont difficiles mais ses erreurs lui permettent d’apprendre encore plus intensément. Pour s’entraîner, elle commence à peindre des portraits, puis elle se concentre sur les yeux qui sont, pour elle, de véritables passeurs d’émotions. La persévérance paie et Stéphanie commence à peindre ses premiers vrais tableaux…
« J’aime peindre l’Afrique et toutes ses couleurs, les animaux sauvages. », confie-t-elle. Pour Stéphanie, l’essentiel est de faire passer des émotions. Sans thème de prédilection particulier, elle dit peindre en fonction de la vie et de ce qu’elle ressent, que cela la rende triste ou joyeuse. Encouragée par ses proches qui admirent ses premières œuvres, Stéphanie Gaouyer le sent : elle a enfin trouvé sa vocation !