Je connais un gars, une espèce de pseudo journaliste, vivant essentiellement de minima sociaux, qui se fait passer pour un « grand chroniqueur gastronomique ». Je connais des gens qui n’en mangeront jamais de toute leur vie. Je connais de vrais journalistes qui en font la chronique chaque année. Je connais aussi des gens extrêmement riches qui en consomment occasionnellement. Et puis… il y a moi, un gars qui, heureux comme pas deux, a reçu pour la deuxième fois un colis de la part de Caspian Tradition
Caspian Tradition, c’est probablement le spécialiste en Belgique de la production du caviar, mais pas que, vu qu’il propose également d’autres mets rares et précieux. Proposer des produits aussi prestigieux nécessite une infrastructure importante, tant en matière de technologie, de performances, d’hygiène, que de savoir-faire. Caspian Tradition répond parfaitement à toutes ces exigences, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle est en possession du certificat belge de système d’autocontrôle des guides 32 et 39 du ministère de la Santé.
Donc, disais-je, nous avons reçu pour la deuxième année consécutive, un colis pour découvrir plus en profondeur le caviar de nos amis de Caspian Tradition. Je pense qu’ils ont dû retenir aussi que j’avais fait le test caviar-vodka, car une superbe bouteille de vodka était jointe au colis ainsi qu’un délicieux confit d’orange au chocolat belge.
Pour ce qui est de la vodka, il s’agit de Tsarskaya Gold, une vodka fabriquée à Saint-Pétersbourg dans la plus pure tradition, d’après une recette du tsar Pierre le Grand. Cette vodka est élaborée à partir de blé pour ensuite être affinée à l’aide de miel et d’une infusion de fleurs de tilleul. La rectification de la vodka Tsarskaya Gold est réalisée grâce à un système de filtres membraneux cousus de fils d’or offrant un goût enrichi d’ions d’or 24 carats auxquels s’ajoute l’eau douce du lac Lagoda.

L’élément le plus prestigieux est la boîte de 125 grammes d’Imperial Gold. L’Imperial Gold provient d’une espèce d’esturgeon hybride, le Huso Dauricus & Acipenser Schrenckii, originaire de Chine. Cette variété d’esturgeon est élevée dans des lacs sino-russes au bord du fleuve Amour. Il s’agit donc d’un caviar semi-sauvage aux grains fermes et iodés avec un goût assez long en bouche.
Loélia, mon épouse, nous a donc concocté une petite dégustation de blinis, d’œufs brouillés et de pommes de terre. Oui, vous avez bien lu, de pommes de terre. Si les blinis et les œufs brouillés sont un grand classique dans la dégustation du caviar, je vous livre la recette avec les pommes de terre.
Il faut bien rincer les pommes de terre et les faire cuire à l’eau légèrement salée. Lorsqu’elles sont cuites, égouttez-les, rafraîchissez-les sous l’eau du robinet, coupez-les en rondelles épaisses. Salez très légèrement la crème fraîche et poivrez-la. Répartissez-la sur les tranches de pommes de terre et garnissez chacune d’elles d’une cuillerée à café de caviar. Servez aussitôt. Un vrai régal.
Pour ce qui est du confit d’orange au chocolat, Loélia, qui est pâtissière, avait fait des madeleines qu’elle avait fendues en deux pour pouvoir y tartiner le confit d’orange. Quel délice !